Ash à la Maroquinerie

Il est 19h passée, je profite d’une soirée à la maison pour me préparer un plateau-télé, je pense regarder le streaming Angels&Demons, je n’ai pas eut encore l’occasion de le voir jusqu'à la fin. Mais les plans sont faits pour être bousculés, alors évidement mon téléphone sonne : « Concert d’Ash ce soir à la Maroquinerie, tu viens ? » Et oui ! J’arrive !
Je ne connais pas ce groupe, bien qu’il existe depuis 1992, et plus de 8 millions d’albums vendus à son actif, mais après tout, voir sur scène la performance de ces trois membres est une excellente façon de faire connaissance. Je me prépare à la cinquième vitesse, et saute dans le métro.
Il est 21h, quand j’arrive enfin à destination, je monte les escaliers et me dirige vers la rue Boyer.
« T’es où ?
-Je sors tout juste de la station de métro.
-Laquelle ?
-Ménilmontant.
-Ah ! Tu vas t’amuser !!! »
Et oui, dans rue Ménilmontant, il y a « montant », j’aurais du m’en douter.
Je passe les détails qui prouveraient mon incapacité sportive, je préfère vous parler du groupe de ce soir.
Ash est donc un groupe qui s’est formé en Ireland du Nord avec Tim Wheeler au Chant et à la Guitare, Marc Hamilton pour la Bass, et Rick McMurray pour la Batterie, des jeunes génies puisqu’ils ont à cette époque à peine 17 ans de moyenne d’âge. Ils seront rejoints entre 1997 et 2006 par Charlotte Hatherley, mais ça c’est une autre histoire.
C’est un mélange Indie Rock Alternative, avec quelques influences grunges, pop et punk, qui a fait ses preuves dés leurs premiers albums Trailer et 1977, dont les morceaux les plus connus sont Kung Fu et Angel Interceptor.
14 ans et 5 albums plus tard, ils sortent en 2010 l’album A-Z, peut-être une référence à leur nom qu’ils auraient choisi en prenant le premier mot du dictionnaire qu’ils aimaient.

Mais c’est sans toutes ces infos que je me présente à la Maroquinerie, ne sachant pas du tout ce qui m’attend. La première partie est assurée par Alberta Cross, et ça c’est ma première bonne surprise.
Leur show a déjà commencé, on se fraie un chemin assez facilement entre la foule, il faut dire que la salle n’est pas blindée, mais les personnes présentes se balancent, swinguant sur leurs jambes entrainées par le rythme des 5 musiciens dont les deux membres fondateurs sont le vocaliste Petter Ericson Stakee et le bassiste Terry Wolfers.
J’ai à peine le temps de poser mon sac par terre, et me voilà prise dans le mouvement. Leur musique accroche, il suffit d’écouter The Thief & The Heartbreaker pour ne plus en douter. J’apprécie ce moment en fermant les yeux pour mieux me laisser emporter. La voix de Petter me rappelle celle de grands chanteurs de blues, les paroles sont poétiques, le moment devient onirique.
Hélas toutes les bonnes choses ayant une fin (pour pouvoir mieux recommencer ensuite peut-être) les lumières se rallument et l’entracte me rappelle à la réalité, on décide de remonter à la surface et en profiter pour une pause cigarette.

On croise Terry et le batteur, on parle un peu. Terry est originaire de Londres, et vit maintenant à Brooklyn. Il est heureux que le gig se soit bien passé mais il m’avoue qu’il serait bien resté à l’hôtel regardé un film. Ca peut se comprendre, hier ils étaient en Belgique, ce soir en France, et demain ils vont en Suisse, la fatigue doit se faire sentir de temps à autres.
Une voix au fond du couloir annonce que le spectacle va bientôt commencer, et tout le monde se redirige en bas, nous y compris.
Les jeux de lumière annonce tout de suite la couleur, des Dieux vont arriver sur scène. L’intro musicale n’est pas sans rappeler une marche solennelle, quelques secondes s’écoulent et on voit apparaître les trois intéressés. Le public excité cri pour leur souhaiter la bienvenue, sans nous laisser le temps de respirer ils enchainent sur A Life Less Ordinary, et nous voilà tous redevenus des adolescents sur ressort, secouant nos têtes de bas en haut, et haut en bas soutenant la batterie. L’ambiance ne retombe pas avec Dead Disciples, et c’est à partir de la troisième chanson que je me rends compte que j’ai menti, je connais ce groupe « yeah you’re a shining light ! » La température monte, les spots light continuent de nous en mettre pleins la vue, le niveau sonore augmente, heureusement Mika a tout prévu et me donne des bouchons en mousse, et c’est donc en toute sécurité que je découvre Joy kicks Darkness. Les 4 chansons suivantes nous gardent en exercice, même si je dois avouer que je m’ennuie un peu sur Girl from Mars, qui me fait légèrement penser à un générique de série télé des années 90. Puis la mélodie de Twilight of The Innocents casse cette mauvaise passe, pour m’entrainer plus voluptueusement dans un monde de coton. La motivation remonte et tout le public reprend en cœur le refrain « I don’t want know! » de Return of White Rabbit, pour finir en beauté sur Burn Baby Burn.
Ils reviennent pour le rappel, mais ce n’est pas les chansons que le public attendait dommage !
De toute façons le souvenir reste excellent, et le plaisir intacte.
Ash a réussi à faire renaître de ses cendres l’adolescente qui dormait en moi, et des fois ça fait du bien de se laisser aller !


http://www.ash-official.com/
http://www.facebook.com/#!/pages/Alberta-Cross/103998619636959?ref=ts

Avenue House





J’aimerais commencer par un peu d’histoire. Il faut savoir que la musique electro existe depuis les années 1950, mais plusieurs légendes s’emmêlent les pinceaux comme pour ne pas nous dévoiler la véritable origine de la musique House. Certains diront que son nom est tiré du club Wharehouse à Chicago, où dés le début des années 1980 des sons tels que This Is Acid sont diffusés, d’autre se feront un plaisir de raconter que cette appellation est un clin d’œil à son coté « fait maison ».
Il n’y a pas d’absolu les deux sont vrais, ce qui est sûr c’est que la House Music est née des influences disco et funk, entre New york et Chicago, avec les grands noms de Larry Levan et Frankie Knuckles.
C’est donc pas étonnant que Ben Smith, pardon Dj B.Smith, qui a eut la chance de grandir avec dans l’oreille droite Earth Wind and Fire, et les Bee Gees dans l’oreille gauche (entre autres), s’est naturellement dirigé vers la House, pour exprimer tout son talent.
Originaire de la région parisienne, il débute avec quelques vinyles sur des platines numark, mixant funk, soul et electro, prenant de l’assurance au fil de ses voyages, il s’exerce sur plusieurs créations en M.A.O. Il nous fait la démonstration de ses talents en devenant le Dj résidant du club l’Oxygène, Saint Affrique, se delectant de faire danser son public. Aujourd’hui il nous présente sa première mixtape. Sa technique s’est développée ainsi que sa sensibilité auditive. Il a le rythme dans la peau, aime faire bouger les foules, et cela se ressent !
Le mix commence avec un sample de Paid in Full d’Eric B&Rakim « This Is a Journey », et on est effectivement à l’aube d’un voyage qui en l’espace d’une heure va nous permettre de voyager entre différents rythmes préparés spécialement pour vous faire monter la pression sans pouvoir vous retenir de bouger « get ready to move your feet ». Les tableaux musicaux s’enchainent, dans une totale souplesse, les basses retentissent, je ferme les yeux et les voix m’emportent, de nombreuses images se succèdent dans mon esprit qui a déjà atteint une haute altitude, et ce n’est que le début.
Pour le reste du voyage le mieux est que je cesse de parlementer et que je vous laisse écouter. Mais le conseil du jour s’il en est, c’est de retenir son nom, Dj B Smith, ça vous servira bientôt pour briller en soirée !







Pour s'informer:


http://www.facebook.com/#!/group.php?gid=135444349800521

Will And The People

En janvier dernier, alors que je passais mon temps à surfer sur le web sans but précis, j’ai eut l’idée de me créer un compte myspace. En effet un peu obsolète comme plateforme, mais c’est toujours une bonne vitrine si on souhaite découvrir de nouveaux artistes.

Dans les premiers temps, je recevais entre 4 ou 5 « friend requests » par jour, et je me donnais à cœur joie de visiter toutes les pages de mes nouveaux « amis », écoutant leur musique, voyageant à travers leur atmosphère, et parfois même je laissais des commentaires d’encouragements. Jusqu’au jour où…


J’accepte toute requête, sans chercher vraiment à comprendre, ensuite je prends le temps de faire le tri, voilà mon état d’esprit en cette fin janvier. Il y a ce groupe avec qui je suis « amie » depuis près d’une semaine, et bizarrement je ne trouve l’envie d’écouter qu’aujourd’hui. Une vidéo en noir et blanc attire tout de suite mon attention, elle s’intitule Train. Je clic sur play, la mélodie est douce, la voix du chanteur posée, la vidéo est sommaire mais les paroles me touchent : why have you said goodbye to me ? , I’ve got pain in the morning, je vous conseille de chercher la vidéo WATP Train sur youtube pour vous faire votre propre idée.

Déjà sous le charme, sans en avoir tout de suite conscience, je choisi de regarder la deuxième vidéo : Addicted. Là je comprends très vite que je suis totalement accroc !

Will And The People est, comme ils le décrivent eux même, un collectif de musiciens et de rêveurs qui pensent que la musique est l’une des meilleures manières d’exprimer nos sentiments. Originaires de Brighton, ils se sont récemment implantés dans la région de Londres.
Will est au chant et à la guitare, Tilley au synthé, le rythme est assuré par Arran ou Damon, Chao c’est l’ingé, Papa Day Lewis le DJ. On n’oublie pas de saluer les performances scéniques de Charlie, Keo et Ralphs qui ne manquent jamais de mettre l’ambiance, et bien sûre l’un des membres les plus importants du groupe, la foule toujours présente pour danser, chanter et partager un bon moment. Car ils sont comme ça les WATP, ils prennent grand soin de leurs fans, les considérant comme un membre à part entière de la petite troupe « and the people ».

Will écrit un blog* où il décrit son expérience, et informe des dernières news. Il passe parfois des journées entières à répondre aux questions en tous genres sur sa page facebook, les fans peuvent visionner de nombreuses vidéos filmées avec son I-phone, il a même demandé à sa petite communauté de bien vouloir l’aider quant aux choix des morceaux sur l’album Morning Sun , en vente en ce moment, en édition limitée sur le site du label Baggy Trouser Music**. On y retrouve les excellents singles Mr Sketchy, Lion in the Morning Sun, The Game et bien d’autres encore. Sinon l’EP est disponible sur i-tune et amazone évidement. Rien ne vous empêche d’aller faire un tour sur http://www.myspace.com/willandthepeople pour écouter le son reggae-ska, certes influencé par un grand homme nommé Bob, mais avec une toute nouvelle touche à la Will Rendle and the PEOPLE.


Pour les voir sur scène prochainement il faut faire partis des chanceux qui ont des tickets pour Glastonbury, ou vous pouvez vérifier les dates de leurs différents concerts en région U.K. A l’appui du groupe crée pour l’occasion sur Fb (pour les intimes !) WE WANT Will and the People BACK in France, nous attendons leur retour en France avec impatience!

*http://willandthepeopleswords.blogspot.com/
**http://www.baggytrousermusic.com/
www.soul-kitchen.fr (taper will and the people dans la barre de recherche, article signé Zikomagnes)

Concert Stalingrad


Il est 19h, que font tous ces gens dans le métro? Impossible de prendre le premier, ce n’est pas grave je prendrais le suivant, je ne suis pas pressée, le concert à commencé depuis plus d'une heure, et j'ai mon I-pod. Il fait une chaleur aujourd'hui, j'en transpire sans bouger un pouce. J'écoute Cypress Hill, je sais un peu old school, mais le hip hop part à la dérive dans le bling bling maintenant, donc on n'a pas vraiment fait mieux depuis.
"Unidad Uno!" J'ai enregistré mais cours d'espagnol, et ma playliste est en mode aléatoire, mais là je ne suis pas d'humeur, le métro n'arrive que dans 4 minutes, et il y a une foule qui s'amasse sur le quai, ce n’est pas dit que je puisse monter dans le prochain! J'essaie de me convaincre d'être patiente, et passe à la chanson suivante...
Qu'est ce qui se passe encore? Ah non! Et voilà, le I-pod qui bug encore, plus de musique!
C'est un très grand moment de solitude! Je me sens un peu perdue, tout ce que je voulais c'était écouté du bon son, dans ce monde de brutes!
Je fais un pas en arrière et me colle le dos aux armoires électriques. De toute façon j'ai pas peur, le pire vient déjà de se produire.
Le métro arrive, je me fais une place, il fait tellement chaud, je sens des gouttes qui dégouline le long de mon dos. Et j'entends le son d'un accordéon désaccordé. Si le dieu de la musique existe, il a un humour bien sarcastique, j'ai dis du "BON SON"!
Ok, 3 stations, je peux le faire, il suffit d'envoyer mon esprit ailleurs. Ma "happy place", c'est l'endroit magique où tout est parfait, c'est un jardin verdoyant, aujourd'hui John Lennon est assis sous un arbre avec sa guitare, il m'offre une jolie mélodie acoustique. Je ferme les yeux et perds la notion du temps, je manque presque d'oublier de descendre, mais un homme me bouscule violement (monde de brutes) pour sortir de la rame et m'oblige à revenir sur terre, station Stalingrad.
Ce soir "Only the Braves Block Party 2" avec Oxmo Puccino. Put your hands up!

Introduction



The Butterfly Effect...Car un battement d'ailes de papillon peut, paraît-il provoquer un ouragan. Le papillon représente aussi ce qui est ephémère. On met ces deux informations dans un shaker, et ce blog peut naître.

Son principe étant donc de battre des ailes sur l'actualité, sur le cinéma, la musique, la vie desfois peut-être...etc.

Sans prétention aucune, c'est juste des observations, des réactions, et vous serez plus que les bienvenus pour réagir également, avec un peu de chance on appelera vite ce blog l'effet papillon boule de neige!